mardi 17 juin 2014

Russie vs Corée du Sud


Russie, Russie dépêche toi, on vit, on ne meurt qu'une fois et on n'a le temps de rien, que c'est déjà la fin…

Qui d’autre que Pascal Obispo, cet homme à fleur de peau, à fleur de mot, pour évoquer l’âme slave, violente et passionnée, capable du pire comme du meilleur dans son inextinguible quête d’absolu. Ah qu’ils sont fiers et beaux ces joueurs aux noms en iev ou ov évoluant dans les Zenith, les Spartak et autres Dynamo ! Qu’il est envoûtant l’exotisme des équipes russes avec leurs gardiens géants infranchissables, leurs ailiers tels des flèches mongoles et leurs défenseurs plus vigilants qu’une tour de contrôle assaillie de Tupolev !

Tireur des litres
Nul doute que ces hommes rudes, menés par le sorcier Fabio Capello, sauront montrer au monde la grandeur de la nation russe que leur auguste leader, le grand Poutine, s’acharne à défendre jusque dans les chiottes depuis des années. Nul doute également que les supporters de Moscou ou de Vladivostok ou encore de St Petersbourg s’ingénieront lors de cette coupe du monde à découvrir des voies toujours neuves le long desquelles coule la vodka du diable pour parvenir à l’ivresse totale, celle qui permet d’oublier les scores et les règles du hors-jeu, de tutoyer les étoiles et de vomir à la lune.

Et quand bien même perdraient-ils tous leurs matchs, ils reviendront tous à coup sûr en 2018 !

GBfooTiX



Comme on dit en Corée, qu’il fait doux de jouer au football au sud du 38e parallèle, au Pays du Matin Calme et de Samsung ! Toujours présente en phase finale de la Coupe du Monde depuis Mexico 86, l’équipe de football de Corée du Sud parvient même à atteindre les demi-finales lors de l’édition à domicile de 2002 alors qu’elle était menée par le fameux Guus Hiddink.

On se souvient d’ailleurs avec quelle aisance et dignité le mythique Thierry Roland a su alors commenter l’épopée coréenne, égrenant d’une langue agile les patronymes en Park, en Kim ou en Sung, écartant d’un sage revers de main les soupçons de dopage et d’arbitrage trop favorable liés à l’incongruité manifeste d’une équipe asiatique en demi-finale après avoir battu le Portugal, l’Espagne et l’Italie. L’Allemagne, garante de la fierté européenne, avait heureusement su rétablir l’ordre des choses d’un petit but.

Les Guerriers Taeguk
Située à la 60e place du classement FIFA, les sud-coréens auront sans doute fort à faire face aux russes et aux belges mais comment on dit en Corée encore, ce n’est que le début d’une longue compétition pleine de surprises !

GBfooTiX

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