dimanche 15 juin 2014

France vs Honduras


Pourquoi dois-je présenter la France à nos lecteurs ? Nerf Salissantor, notre milieu latéral, petite frappe, poumons encrassés, souffle court mais un coeur gros comme ça, devait s’en charger ; c’était sa poule, lui qui aime tant faire le coq. Et puis non, il s’est débiné… Monsieur préfère s’occuper de la Suisse, du Honduras et l’Equateur : question d’exotisme ! Bon, vous me direz, en matière de dépaysement, la Suisse n'est pas l'élixir suprême. Finalement, je le soupçonne surtout d’une immense pudeur car la France a fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. 

La France
Bien sûr, l’émotion m’étreint quand il s’agit d’écrire sur la France ; ma France des routes communales, départementales, voire même nationales (prudence si vous prenez la route après avoir enquillé une bouteille de pif... ne me remerciez pas, je suis financé par la "sécurité routière") ; ma France des collines et des prairies, des montagnes et des mers, ma France des neiges éternelles et des remontées-mécaniques ; ma France buissonnière, des caravanes et des motocyclettes ; ma France des années Sarkozy, fière et droite dans ses bottes de foins, ma France de la télé-réalité et de David Pujadas. La France libre, émancipée et toujours un peu rebelle, comme son icône Johnny.

L’équipe de France est à l’image de son peuple : arrogante, malpolie, indisciplinée, pas toujours très finaude mais, bon an mal an, elle ne s’en sort pas si mal face à l’adversité car la France est mère Courage, soeur Bravoure. Elle n’abdique pas (sauf dans la défaite mais, là aussi, elle parvient toujours à trouver des putains d’excuses… C’est vrai qu’il fait chaud au Brésil et qu'il pleut souvent et que l'association des deux est vraiment difficile à vivre).

En conclusion de cette peu inspirée présentation, je vous laisse le soin d’écrire ici, dans l’espace réservé à cet effet, ce que vous inspire la France. 









Dj Zukry



Oui bon alors, le Honduras. Déjà, faut situer le machin. Les Honduriens semblent avoir élu domicile dans le boyau qui relie les Amérique du Nord et du Sud, entremêlés là-dedans avec du Guatémaltèque, du Bélizien et autre Salvadorien... Bref dans le beau merdier qui n'aurait jamais vu le jour si la tectonique des plaques n'avait pas eu un petit coup de mou sur la fin.

Les Catrachos se sont qualifiés pour le Mondial grâce à de bons résultats au sein de la zone CONCACAF. Personne ne sait ce que signifie CONCACAF (déjà la CAF, je sais pas trop, alors...). On sait juste qu'elle réunit les pays du « boyau », ainsi que les États-Unis et le Canada. En gros, des mayas, des aztèques et des mecs qui se sont mis à jouer au foot l'année dernière parce qu'il n'étaient pas assez doués pour le basket, le base-ball ou le hockey sur glace (un peu comme un joueur de foot américain en France).

Jacky, le chien hélas blessé de la sélection hondurienne
Que penser de cette sélection dont les joueurs emblématiques furent les fameux Amado Guevara, Carlos Pavon et Danilo Turcios ? Elle serait aujourd'hui menée par un certain Wilson Palacios, véritable star en son pays (il a joué à Tottenham, faut dire), ce qui lui a sans doute permis d'intégrer ses frères Jerry et Johnny à la sélection. Son chien Jacky faisait partie de la liste des 30 mais n'a finalement pas été retenu.

Leur énigmatique hymne national, « Tu bandera es un lumpo de cielo » (littéralement :  « T'auras la trique tel un réverbère vers les cieux »), laisse toutefois à penser qu'il faut se méfier d'eux et éviter de laisser trop d'espaces dans le dos de la défense.

Tout de même, ne pas battre le Honduras au premier tour de la Coupe du monde risquerait de ne faire rire que Samir Nasri.

Nerf Salissantor

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