lundi 16 juin 2014

Allemagne vs Portugal


Quelques phrases du poète et footballeur Gary Lineker résument l’immense traumatisme causé par la Mannschaft sur tout individu s’étant un tant soit peu intéressé au football international durant les années 80 : « Le football est un jeu simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent. » 

Comme s’ils n’avaient rien à se faire pardonner, les joueurs de l’équipe d’Allemagne ont toujours systématiquement joué pour gagner en faisant perversement croire aux autres équipes qu’elles avaient une chance de les vaincre. Le crédo du jeu déployé par le onze allemand se trouve ainsi être l’antithèse du très latin football champagne avec, en clef de voûte, le sacro-saint Réalisme à l’allemande. Les rares fois où la sélection germanique a pu être mise en difficulté, ses membres n’ont d’ailleurs pas hésité à employer les stratégies les plus viles pour emporter la partie : lâchage de renard de surface, utilisation de poteaux carrés, techniques du gardien-bélier, jets de saucisses, déluges de bière…

La défense allemande
Pour cette édition brésilienne du Mondial, après le naufrage du Bayern en Ligue des champions, Joachim Löw et ses joueurs auraient avoué à la presse teutonne ne pas prétendre au statut de favori. Mais nous autres de Fifa Papa ne sommes pas dupes et, à l’aune de l’Histoire, savons bien que le bulldozer allemand ne sera jamais à court de carburant. A bon entendeur, salut !


GBfooTiX



Le Portugal est né le 5 février 1985 à Funchal. Elevé sur l’île de Madère, il grandit gentiment dans le pittoresque quartier du Santo Antonio – aucun lien avec Frédéric Dard – avant d’intégrer à 12 ans le centre de formation du Sporting où il se fait immédiatement remarquer. Cinq années plus tard, il signe son premier contrat professionnel. Une année supplémentaire et il est recruté par le Manchester de Ferguson avant de se révéler au monde lors de l’Euro 2004.

Quelques années plus tard, le Portugal remporte la Ligue des Champions avec Manchester United en 2008 et obtient le Ballon d’or. Il devient l’objet de toutes les convoitises. Les offres de transfert surgissent de toutes part. Il est finalement acheté par le Real de Madrid pour 94 millions d’euros, un record !

Le Portugal devient rapidement une pièce maîtresse du jeu du club madrilène. A chaque saison, s’il n’obtient pas le Ballon d’or comme en 2013, il finit toujours soit deuxième soit troisième. Il lui arrive de défrayer la chronique du fait de son immodestie mais… attendez… j’apprends une nouvelle de dernière minute de la plus haute importance ! Le Portugal pourrait ne pas entamer ce match pour cause d’inflammation du tendon rotulien ! Quel coup de théâtre ! Le Portugal est bien irremplaçable !

Nom de code : CR7
Je comprends d’avance votre stupeur, lecteurs attentifs, aussi, pour tenter d’apaiser votre traumatisme, je consens ici à vous révéler le nom secret du Portugal : il s’appelle Cristiano Ronaldo dos Santos Aveiro.

GBfooTiX

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