dimanche 22 juin 2014

Etats-Unis vs Portugal



Les footballeurs américains sont extrêmement dangereux. Au mépris du règlement, ils évoluent sur le terrain tout caparaçonnés dans un armure de plastique dur qu’ils recouvrent de t-shirts ridiculement grands et ils arborent un casque que l’on distingue – à peine – de ceux utilisés par les brigades anti-émeutes du fait de ses couleurs plus flamboyantes. 

En effet, n'importe quoi !
Pour parfaire ce tableau brutal, les joueurs de foot américains n’hésitent pas à s’emparer du ballon à la main et à pratiquer de franches obstructions sur l’adversaire. Par chance, ceux-ci ne parviennent jamais à marquer de buts, leurs rares tirs s’envolant systématiquement au-dessus de la transversale. Il est donc naturel que l’équipe américaine n’ait jamais dépassé les huitièmes de finale de la Coupe du Monde. Par ailleurs, je crois qu’ils s’en foutent car ils préfèrent le basket ou le baseball.

Cependant, méfions-nous ! Les Américains feraient n’importe quoi pour gagner. J’en veux pour preuve qu’ils n’ont guère hésité à recruter des scientifiques allemands au passé louche à l’instar d’un certain Jürgen Klinsman, détenteur à n’en pas douter des secrets de la force de frappe de la Mannschaft, équipe qu’ils auront d’ailleurs à affronter en poule. Maudits Yankees !

GBfooTiX






Le Portugal est né le 5 février 1985 à Funchal. Elevé sur l’île de Madère, il grandit gentiment dans le pittoresque quartier du Santo Antonio – aucun lien avec Frédéric Dard – avant d’intégrer à 12 ans le centre de formation du Sporting où il se fait immédiatement remarquer. Cinq années plus tard, il signe son premier contrat professionnel. Une année supplémentaire et il est recruté par le Manchester de Ferguson avant de se révéler au monde lors de l’Euro 2004.

Quelques années plus tard, le Portugal remporte la Ligue des Champions avec Manchester United en 2008 et obtient le Ballon d’or. Il devient l’objet de toutes les convoitises. Les offres de transfert surgissent de toutes part. Il est finalement acheté par le Real de Madrid pour 94 millions d’euros, un record !

Nom de code : CR7
Le Portugal devient rapidement une pièce maîtresse du jeu du club madrilène. A chaque saison, s’il n’obtient pas le Ballon d’or comme en 2013, il finit toujours soit deuxième soit troisième. Il lui arrive de défrayer la chronique du fait de son immodestie mais… attendez… j’apprends une nouvelle de dernière minute de la plus haute importance ! Le Portugal pourrait ne pas entamer ce match pour cause d’inflammation du tendon rotulien ! Quel coup de théâtre ! Le Portugal est bien irremplaçable !

Je comprends d’avance votre stupeur, lecteurs attentifs, aussi, pour tenter d’apaiser votre traumatisme, je consens ici à vous révéler le nom secret du Portugal : il s’appelle Cristiano Ronaldo dos Santos Aveiro.

GBfooTiX


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