jeudi 26 juin 2014

Corée du Sud vs Belgique



Comme on dit en Corée, qu’il fait doux de jouer au football au sud du 38e parallèle, au Pays du Matin Calme et de Samsung ! Toujours présente en phase finale de la Coupe du Monde depuis Mexico 86, l’équipe de football de Corée du Sud parvient même à atteindre les demi-finales lors de l’édition à domicile de 2002 alors qu’elle était menée par le fameux Guus Hiddink.

Les Guerriers Taeguk
On se souvient d’ailleurs avec quelle aisance et dignité le mythique Thierry Roland a su alors commenter l’épopée coréenne, égrenant d’une langue agile les patronymes en Park, en Kim ou en Sung, écartant d’un sage revers de main les soupçons de dopage et d’arbitrage trop favorable liés à l’incongruité manifeste d’une équipe asiatique en demi-finale après avoir battu le Portugal, l’Espagne et l’Italie. L’Allemagne, garante de la fierté européenne, avait heureusement su rétablir l’ordre des choses d’un petit but.

Située à la 60e place du classement FIFA, les sud-coréens auront sans doute fort à faire face aux russes et aux belges mais comment on dit en Corée encore, ce n’est que le début d’une longue compétition pleine de surprises !

GBfooTiX





Si la politique souvent les sépare, gageons qu’en ce beau mois de juin brésilien la belle équipe des diables rouges réunisse flamands et wallons, enfants de la patrie belge. Après un passage à vide d’une dizaine d’années, l’équipe de Belgique de football semble en effet avoir retrouvé son top niveau.

Humour belge au "Musée du slip" de Bruxelles
J’aime beaucoup le charme désuet de l’expression « top niveau ». Soudain je l’imagine prononcée avec le doux accent wallon d’une grande gigue blonde bruxelloise et c’est toute la magie du plat pays qui m’emporte, celle-là même qui meut ces magnifiques joueurs nés à Anvers ou à Bruges, à Anderlecht, à Charleroi ou ailleurs. Et je rêve de bières tout aussi blondes et savoureuses qui couleraient par galons et par litres le long de mon corps de supporter au cœur expatrié le temps d’un mondial de l’autre côté de cette mince frontière qui nous sépare du royaume de Baudoin. Je vis d’avance, à corps perdu mais vainqueur, les chevauchées fructueuses d’un Mirallas ou d’un Eden Hazard, les coups de têtes en pleine lucarne d’un Van Buyten et les arrêts élégants d’un Thibaut Courtois. Je hurle dans ma prescience à m’en décrocher la glotte grasse de houblon alors que j’ai la vision d’adversaires réduits à la violence pour tenter de juguler le jeu sublime développé par les coéquipiers de Lukaku. J’exulte déjà devant les infernales stratégies de Marc Wilmots, berger lumineux des diables rouges. J’ahane. Je trépigne. Je mugis.

Bref, j’avoue, oui j’avoue, j’éprouve une certaine tendresse pour l’équipe de Belgique de football…


GBfooTiX

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