Les footballeurs américains sont extrêmement dangereux. Au mépris du règlement, ils évoluent sur le terrain tout caparaçonnés dans un armure de plastique dur qu’ils recouvrent de t-shirts ridiculement grands et ils arborent un casque que l’on distingue – à peine – de ceux utilisés par les brigades anti-émeutes du fait de ses couleurs plus flamboyantes.
En effet, n'importe quoi ! |
Cependant, méfions-nous ! Les Américains feraient n’importe quoi pour gagner. J’en veux pour preuve qu’ils n’ont guère hésité à recruter des scientifiques allemands au passé louche à l’instar d’un certain Jürgen Klinsman, détenteur à n’en pas douter des secrets de la force de frappe de la Mannschaft, équipe qu’ils auront d’ailleurs à affronter en poule. Maudits Yankees !
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Quelques phrases du poète et footballeur Gary Lineker résument l’immense traumatisme causé par la Mannschaft sur tout individu s’étant un tant soit peu intéressé au football international durant les années 80 : « Le football est un jeu simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent. »
Comme s’ils n’avaient rien à se faire pardonner, les joueurs de l’équipe d’Allemagne ont toujours systématiquement joué pour gagner en faisant perversement croire aux autres équipes qu’elles avaient une chance de les vaincre. Le crédo du jeu déployé par le onze allemand se trouve ainsi être l’antithèse du très latin football champagne avec, en clef de voûte, le sacro-saint Réalisme à l’allemande. Les rares fois où la sélection germanique a pu être mise en difficulté, ses membres n’ont d’ailleurs pas hésité à employer les stratégies les plus viles pour emporter la partie : lâchage de renard de surface, utilisation de poteaux carrés, techniques du gardien-bélier, jets de saucisses, déluges de bière…
La défense allemande |
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