Que de matchs ! Que d’équipes ! Que de surprises !...
Décidément, cette Coupe du Monde nous aura gâtés, et la rédaction de FIFA PAPA ne
peut que s’enorgueillir d’avoir fait, à son modeste niveau, partie de l’aventure. Certains vont même jusqu'à affirmer que ce niveau de jeu est partiellement dû à l'exigence de nos rédacteurs ; les joueurs craignant d'être éreintés dans nos colonnes ont multiplié les exploits.
Ça, c’est l’entrée en matière gentillette, journalistique, façon Ouest-France, la petite introduction qui rassure le lecteur, qui ne fait pas de mal… Mais
bon, si on se penche un peu sur la question, on peut se dire que, certes, au
début, il y a eu des matchs qui ont créé la surprise. L’élimination successive
de l’Espagne, de l’Angleterre et de l’Italie, au profit d’équipes qu’on n’aurait
pas imaginées en huitièmes de finale, tout ça… N’empêche que lorsqu’on fait le
bilan des équipes qui restent en lice, aujourd’hui, on ne peut pas franchement
crier au miracle : le Brésil, l’Allemagne, l’Argentine, les Pays-Bas. Surprise ?
Bof… Nous qui rêvions d’une finale Grèce-Japon, on l’a dans l’os !
Son équipe préférée a perdu |
Alors, bon, ce sera un Brésil sans Neymar. Il faut bien que
la Seleçao ait un léger handicap, sinon ce n’est pas drôle. C’est ce qu’on
appelle le suspense.
Il y a un autre aspect de cette rencontre que le mélomane et aficionado de bossa nova va apprécier. Pour cela, il faut se plonger méticuleusement dans les pochettes de disques : noter le nom des arrangeurs, des musiciens, enquêter, archiver, déterrer... Et si, comme certains d'entre nous, vous remarquez, de temps en temps, sur des albums sublimes ce blase mystérieux : Claus Ogerman, alors vous êtes piégés. Le bougre a la classe : installé au Brésil pendant les sessions d'enregistrement, il enquillait les bouteilles de whisky avec Antonio Carlos Jobim et sortait les violons. Vas-y mon gaillard joue-moi donc du crincrin ! Harmoniste sans faille, il détroussait les notes. Il était bel et bien le plus carioca des boches !
Un vrai sportif, ce Claus |
L'autre fan de bossa nova souhaitant rapprocher le Brésil et l'Allemagne évoquera instantanément Astrud Weinert ; délicieuse choriste de João Gilberto qu'elle épousera en 1959. Fermez les bans et le carnet rose, et place au match !
Raphaël Juldé & Dj Zukry
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