Ar-gen-tine : ces trois syllabes résonnent comme une douce caresse à l’oreille des esthètes du fútbol, des adeptes d’un « foot passion », d’un idéal de romantisme fanatique baigné dans la fièvre de la Bombonera ou d’El Monumental, stades chaud bouillants des deux grands clubs de Buenos Aires. L’Albiceleste, deux étoiles sur le maillot, porte bien son nom tant céleste est son aura, le bleu de son maillot à rayures et les arabesques de ses légendaires N°10, de Maradona à Riquelme en passant par Javier Pastore.
La belle époque où l'Argentine confondait encore foot et volley. |
28 ans déjà que le peuple argentin attend une nouvelle consécration après cet été 86, ce fameux Maradona Summer, où Diego marcha sur l’eau et exerça la multiplication des mains devant le but. 28, c’est aussi le numéro atomique du nickel, le nombre de dents d’un humain et le n° du département de l’Eure-et-Loire. De là à y voir le présage d’une victoire albiceleste le 13 juillet...
YLB
Jahanbakhsh, Ghoochannejhad, Beykzadeh, Ansarifard : ces noms qui fleurent bon l’exotisme du « Croissant fertile » devraient rendre fébrile plus d’un commentateur chevronné. Eux, ce sont 4 des 23 joueurs de l’escouade de République islamique d’Iran, et il est fort à parier que vous n’en connaissez de toute façon pas un seul, à moins que vous ne suiviez les joutes du championnat iranien et les matchs de deuxième division anglaise ou espagnole, ce que nous ne souhaitons à personne.
L’équipe d’Iran, c’est aussi un coach – Carlos Queiroz – au CV putassier (Red Bulls New-York, Real Madrid et Portugal), quelques Coupes d’Asie au palmarès et un ancien héros des 16,50 mètres, Ali Daei. Carrière anonyme en club mais sublimation sous le maillot iranien : le bougre détient le record absolu de buts scorés en sélection nationale (109), devant des mecs qui, paraît-il, étaient pas des peintres, genre Pelé (77) ou Puskas (84). Bon après, dans le détail, il faut voir la gueule des pions : taper un quadruplé face au Laos, même un Guivarc'h aurait pu le faire. Face aujourd'hui à une Argentine archi-favorite de son groupe (un groupe en bois, on peut le dire), l'Iran aura bien besoin d'un nouveau héros sur le front de l'attaque pour espérer mettre un petit but.
Jahanbakhsh, Ghoochannejhad, Beykzadeh, Ansarifard : ces noms qui fleurent bon l’exotisme du « Croissant fertile » devraient rendre fébrile plus d’un commentateur chevronné. Eux, ce sont 4 des 23 joueurs de l’escouade de République islamique d’Iran, et il est fort à parier que vous n’en connaissez de toute façon pas un seul, à moins que vous ne suiviez les joutes du championnat iranien et les matchs de deuxième division anglaise ou espagnole, ce que nous ne souhaitons à personne.
L’Iran en Coupe du Monde, c’est pas folichon : une seule victoire en neuf matchs et trois participations. Attention, pas n’importe laquelle, à l’issue d’une confrontation contre les méchants ricains restée célèbre en 1998. La tension diplomatique d’avant-match avait fait saliver de nombreux analystes et journalistes avides de clashs entre sport et géopolitique : Homeland avant l’heure et sur du gazon. Mais le ballon rond, c’est comme le boule de Shakira, ça apaise les inimitiés entre peuples, et le match se déroula sans accroc : on festoya même au Coca et aux Nuggets sur du tapis persan.
La redoutable technique du mur iranien devant un coup-franc. |
YLB
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire