Ar-gen-tine : ces trois syllabes résonnent comme une douce caresse à l’oreille des esthètes du fútbol, des adeptes d’un « foot passion », d’un idéal de romantisme fanatique baigné dans la fièvre de la Bombonera ou d’El Monumental, stades chaud bouillants des deux grands clubs de Buenos Aires. L’Albiceleste, deux étoiles sur le maillot, porte bien son nom tant céleste est son aura, le bleu de son maillot à rayures et les arabesques de ses légendaires N°10, de Maradona à Riquelme en passant par Javier Pastore.
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Messi, avant le match |
28 ans que le peuple argentin attend une nouvelle consécration après cet été 86, ce fameux Maradona Summer, où Diego marcha sur l’eau et exerça la multiplication des mains devant le but. 28, c’est aussi le numéro atomique du nickel, le nombre de dents d’un humain et le n° du département de l’Eure-et-Loire. De là à y voir le présage d’une victoire albiceleste le 13 juillet, il n’y a qu’un point de pénalty.
YLB
La grande Yougoslavie (deux fois demi-finaliste du Mondial) ayant été disséminée, façon puzzle, aux 4 coins des Balkans il y a 20 ans, on s'est retrouvé d'un coup en Europe avec 6 nouvelles nations de foot pas dégueulasses, dont les Croates et les Bosniens semblent aujourd'hui les plus dignes représentants.
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Volvo roule en Zlatan |
Tristesse, le grand Z ayant décidé de régaler sous drapeau Ikea plutôt de s'entraîner à Sarajevo avec ses semblables en ić, on ne verra pas son grand tarin isocèle humer les pelouses de São Paulo. Et comme il le dit si bien lui-même : « Un Mondial sans moi, ça ne sert à rien de le regarder. ». Dont acte : l'équipe de Fifa Papa refuse officiellement de s'infliger des purges entre joueurs de seconde zone dans des stades inachevés et se repassera en boucle les VHS des meilleurs matchs de France 98. On compte sur vous pour faire péter du hashtag #ZizouPrésident et #ET1ET2ET3-0.
YLB
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